7. VIE DES CLUBS

Baptiste Frigério a brillamment passé l’examen de ceinture noire, organisé le 23 juin 2018 par la ligue Bourgogne Franche Comté d’aïkido.

Pratiquant assidu il a commencé la pratique de l’aïkido au Collège Notre Dame de Morez à 11 ans, suivant en cela ses frères, Nathan et Valentin. En parallèle, il s’est entraîné régulièrement au club de St Laurent en Grandvaux et a participé à de nombreux stages de formation régionaux et nationaux.

Après 5 ans de travail assidu et guidé par ses professeurs, Jean-Marc Chatin CN 4ème Dan et Christophe Mahé CN 2ème Dan, il a atteint le niveau de 1er Kyu (ceinture marron) l’année dernière au sein du club.

S’en est suivi, cette saison, une préparation intensive coachée par Fertane Senseï Ceinture Noire 5ème Dan, dans le cadre du « training spécial préparation aux grades dan » , mis en place au sein du club tous les vendredis soir.

Ayant atteint l’âge minimum requis de 16 ans en début de saison il a pu se présenter à l’examen annuel organisé par la région Bourgogne Franche Comté le 23 juin 2018.

Son investissement a été particulièrement payant puisque, devant un jury composé de membre de l’Union Fédérale de L’aïkido il a obtenu , brillamment, la ceinture noire, 1er dan, devenant ainsi le plus jeune lauréat de Bourgogne Franche Comté.

Encore bravo à Baptiste, qui montre la voie à tous les pratiquants d’Aïkido, jeunes et moins jeunes.
JMC

Pour la deuxième fois, Brahim est venu en Franche-Comté animer un stage, accompagné de deux aite : Laurent et Julien. Il a su transmettre un aikido exigeant avec bienveillance et générosité.

La pédagogie de la métaphore et de la photographie

Brahim a cette faculté qu’ont  tous les bons professeurs : rendre simples les choses qui sont – en apparence – complexes. Pour cela, il recourt parfois à des métaphores éclairantes qui vont aider le pratiquant à visualiser l’essence du mouvement. Pour sankyo omote, par exemple, il nous a donné l’image d’une barrière qu’on soulève pour passer. Pour les techniques dans lesquelles il faut « prendre le centre » d’ aite, il dit qu’il est plus efficace s’emparer directement de la tour de contrôle au lieu d’essayer de contrôler les avions qui sont lancés… Pour ce faire, deux grandes familles de techniques se dessinent : celles où l’on prend la ligne d’ aite et celles où on l’amène hors de sa propre ligne.

Dans cette même idée, Brahim dit souvent que l’on doit contrôler aite tout au long de la technique. Si on prend une photographie à n’importe quel moment de la technique, on doit pouvoir identifier à coup sûr uke et tori, qui est en position de force et qui est « pris ».

Saturer d’information n’est pas constructif

Lors du cours enseignant du samedi après-midi, Brahim a mis l’accent sur la façon d’expliquer les techniques aux pratiquants les plus jeunes. Il a montré comment donner des repères simples aux enfants pour leur apprendre à regarder. Il a également indiqué comment décomposer une technique pour la construire petit à petit : donner trop d’indications dès le début est contre-productif. Il faut d’abord travailler des choses simples, puis ajouter les éléments les uns après les autres afin de mettre les enfants dans une situation de réussite.

La chute : confiance en soi et en l’autre

Brahim nous a également proposé des exercices graduels pour le travail des chutes, en particulier pour la chute sur jujigarami. L’idée est la suivante : il faut avoir confiance en soi et en l’autre. Pour cela, il faut travailler à son niveau ; on s’habitue aux mouvements d’ aite, on apprivoise le sol, apprivoise la chute, pour qu’elle devienne facile et qu’elle soit ce qu’elle est vraiment : un plaisir et non une torture. Une mauvaise expérience de chute imprimera sa marque inconsciente dans la psyché et dans le corps ; les deux se rigidifieront sans que l’on n’y fasse attention et le cercle vicieux du désamour va s’enclencher. Il faudra ensuite que tori fasse preuve de beaucoup de patience et de bienveillance pour restaurer la confiance d’uke, effacer le souvenir douloureux d’une mauvaise chute, surtout s’il y a eu des dommages physiques. Il faut écouter le corps de l’autre, son propre corps, communiquer si on a peur. Progresser se fait ensemble ; si on pratique uniquement pour soi, de façon autocentrée, la pratique est stérile et vidée de son sens.

Ces deux jours de stage ont été d’une très grande richesse, tant sur le plan technique que sur le plan humain. Brahim propose un aikido à la fois redoutablement efficace et extrêmement doux, en donnant des exercices ludiques, progressifs, et en mettant l’accent sur la coopération. Chacun peut repartir meilleur qu’avant, avec de nombreux éléments à travailler. L’aikido, comme les autres arts martiaux, peut détruire, il peut être pratiqué dans l’arrogance et dans la domination de l’autre. Brahim nous a montré avec patience, humour et humilité que l’aikido est surtout une voie de l’épanouissement, de l’amour de soi et des autres. 

Charlotte.

Le BUC et Arts Martiaux Rioz ont eu le plaisir et l’honneur d’accueillir Brahim Si Guesmi les 13 et 14 décembre. Ce stage s’est déroulé au complexe sportif de Saint Vit, qui abrite un superbe dojo, à la fois fonctionnel et spacieux. Nos deux associations remercient chaleureusement la mairie de Saint Vit sans qui ce stage n’aurait pu avoir lieu dans d’aussi bonnes conditions.
C’est un Brahim grippé qui est arrivé samedi matin, mais que l’on n’accuse pas nos contrées au climat continental, le mal était fait avant ! Malgré son état fébrile, Brahim a mené avec courage les quatre cours du week-end.
Le samedi matin, après une préparation axée sur la souplesse, il nous a proposé un travail au jo. Fluidité, précision des placements et des déplacements ont été les principaux objectifs techniques.
L’après-midi, quelques enfants ont pu assister à un cours qui leur était spécialement destiné. Brahim a ensuite animé un deuxième cours adulte, axé cette fois-ci sur ushiro ryote dori (variations des entrées) et un kumijo.
L’après-midi s’est terminé sur un moment de convivialité au dojo : quelques amuse-bouches et quelques douceurs avaient été préparées par les membres féminins (une fois n’est pas coutume) des deux associations.
Dimanche matin, Brahim étant encore moins en forme que la veille, ses aite, Laurent et Julien, ont pris le relais. Ils nous ont proposé une préparation en duo : aite et tori devaient enchaîner plusieurs techniques en cherchant le relâchement, la fluidité et l’harmonie. Puis Brahim a pu effectuer la seconde partie du cours : variations sur shomen uchi et yokomen uchi. Il a trouvé la force de passer vers chacun pour corriger les défauts et pour prodiguer des conseils avisés.


Nous avons passé un stage très agréable et très profitable et nous tenons à exprimer encore une fois notre profonde gratitude à Brahim qui a animé ce stage avec abnégation. Nous espérons qu’il n’associera pas à tout jamais Saint Vit à une sévère grippe et qu’il reviendra nous voir bientôt !
Arigato gozaimasu Brahim !

Charlotte et Truc-Mai

Je suis un président heureux, malgré tous les retards dans les travaux et grâce à l’aide des bénévoles de l’aïkikaï du Haut Jura, nous avons pu ouvrir le Dojo à temps, dans le nouveau bâtiment que la Commune et la Communauté ont mis à notre disposition. Caroline, Maud et Thomas ont aidé à la mise en place des tatamis et nous avons pu installer les protections murales jeudi, dès qu’elles ont été livrées. Jean-Marc Chatin s’est chargé de la déco et des aménagements : résultat un vrai dojo de 60m2 avec une âme.

Comme dit Djelloul Fertane « on n’a pas changé de Dojo, il est juste plus grand, on a amené l’atmosphère avec nous ».

Terminé jeudi, nous avons pu accueillir Aude Pellegrin, que nous avions rencontrée avec Jean-Marc Chatin lors du Stage de Jean-Pierre Pigeau à Saint-Symphorien, pour un stage jeunes le samedi 24 Mai.

On n’aurait pas pu faire ça si tout le monde ne s’y était pas mis :

Monique l’épicière et Sandrine la boulangère, dès

8heures, nous approvisionnaient pour le petit-déjeuner

et à midi, Christian le boucher du village et sa femme

Carine fournissaient les hamburgers et les frites pour

tous les jeunes, affamés comme des loups.

Là je suis vraiment heureux car nous avons fait le

plein avec 30 personnes sur le tatamis, dont 26

jeunes.

On n’aurait pas pu en mettre plus. Et ils sont venus

de tout le Haut-Jura, certains ont fait plus de trente

kilomètres pour assister au stage.

Même le temps y était, comme ça nous avons pu pic-niquer dehors et l’après midi

faire du bokken en plein air, ce qui a permis de présenter l’aïkido au gens

qui se promenaient sur la route et aux voisins du dojo.

Ca va être difficile de faire mieux la prochaine fois, mais Jean-Marc a lancé l’idée d’une formule stage le matin de 9 à 13heures et barbecue devant le dojo l’après-midi. ça peut être sympa ! Il faudra juste que le temps soit avec nous…. à suivre…..


« Je suis un président heureux » par Guy Brunet.


Malgré le temps, malgré la pluie, malgré la neige ( ah non, pas encore) des jeunes aïkidokas viennent de Cinquétral, Longchaumois, Morez, Saint Laurent, Bellefontaine, Lac des rouges truites, se retrouver une dernière fois de la saison pour un stage inter-club.
En fait, c’était le Samedi 29 juin, mais ce jour-là, il y avait des écoles qui faisaient leur kermesse, si bien qu’à 10 heures la question se posait de savoir si…..
Et puis tout le monde est arrivé en 5 minutes : les jeunes, les profs, les parents et même une toute petite fille de 18 mois que l’on peut voir sur la photo devant Jean-Marc Chatin.
C’est Luna, la petite sœur de Maélan la plus jeune des dojos du Haut Jura qui un jour, en voyant une animation organisée dans les rues de Morez par les clubs du Haut Jura a dit à sa maman : « c’est ça que je veux faire » et c’est ce qu’elle fait depuis deux ans, fidèlement.

Bien sûr, pendant cette rencontre Jean-Marc, assisté de Guy Brunet et Djelloul Fertane, a fait travailler au bokken, à mains nues, au tanto, Ikkyo, Kote Gaeshi, Kokyu, , mais le plus important c’était de faire rencontrer les enfants de tous les villages et clubs différents. C’était aussi l’occasion de se retrouver à midi autour d’énooormes pizzas du « Pink Sugar » (haut lieu Aïkido-gastronomique du Haut Jura), de se faire de nouveaux copains, puis après un gros goûter autour du gâteau au chocolat préparé par Dominique, se dire « au revoir », « à la rentrée » , « tu continues l’année prochaine ? », « tu viens le 7 septembre pour la journée des associations à Morez ?».
Dire un gros au revoir, tout triste, à Antoine qui nous quitte pour aller s’installer avec ses parents en Auvergne. Parce que l’Aïkido c’est une affaire de Cœur ( Kokoro : l’âme, l’esprit, le cœur)
J.M.C.

Avec le retour de Nathalie Dantier ceinture noire 3ème dan, la présence de Régis Mermet ceinture noire 5ème dan
(une fois par mois), une augmentation des licences et des cours suivis régulièrement 3 fois par semaine avec en moyenne de 10 à 17 personnes sur le tatami, les dirigeants de la Section, Roger Martin, Gilles Renault et Nathalie Dantier présentaient :

    – samedi 9 juin 2013 Samuel Masson au grade de ceinture noire 1er dan,
    – dimanche 10 juin 2013 Yannick Requena et Matthieu Dornier au grade de ceinture noire 2ème dan.

Tous les trois ont réussi magnifiquement leur examen, de plus Matthieu Dornier revenait de Nancy avec son Brevet Fédéral, ce qui lui permet officiellement de donner des cours.

Tous ces grades sont reconnus par les deux Fédérations Françaises d’Aïkido et du Ministère de la Jeunesse et des Sports.

> La saison se terminera le samedi 13 juillet et la prochaine reprendra le lundi 26 Août 2013.

    Les responsables de la Section Aïkido.


Ce pourrait être un départ en classe de mer ou en camp de vacances: des parents attentifs, des enfants tout excités. Non c’était le départ des enfants du Haut-Jura pour le stage de Hauteville-Lompnes organisé par la commission jeunes de la ligue du lyonnais.

Un déplacement qui mobilise une logistique importante avec deux camions pour transporter 140 m2 de tatamis (la contribution du Haut-Jura au stage), 5 encadrants dont une maman pour accompagner les 15 jeunes de 6 à 19 ans dont 5 filles…

Tout cela pour aller à 100 km rejoindre tous les enfants venus du Lyonnais, Dauphiné-Savoie et de la Bourgogne .

Après un moment d’hésitation suite au décès de Jean-Luc Fontaine, le stage avait été maintenu en sa mémoire.

Instant d’émotion lors de la minute de silence en sa mémoire et des témoignages d’amitié.

Mais moment de bonheur intense pour assister aux cours dirigés par Christophe Balsan 5 ème dan BE2 , un élève de longue date de Jean-Luc et par l professeurs venus en nombre pour aider à l’animation.

Moment de bonheur aussi de se retrouver, pour certain depuis de nombreuses années, et moment de nostalgie pour les enseignants qui voient les petits grandir chaque année.

Et pour les enseignants, moment de réconfort et de convivialité lors du pot de bienvenue, qui ressemble un peu au banquet d’Astérix à la fin de leur tour de France , car chacun y apportant ses spécialités régionales.

Après une nuit de sommeil réparateur bien au chaud dans nos gites, nous avons repris le chemin du tatami pour un travail approfondi sur les bases, dans la ligne des thèmes fédéraux de cette année.

Mais à 17h il fallut bien remettre les tatamis dans les camions, plier les hakamas , vite échanger les adresses mails et téléphones, et se dire à l’année prochaine à Hauteville.
J.M.C.


Dans le Haut-Jura, traditionnellement à la fin de chaque trimestre, les clubs enfants organisent une petite fête ou se mélange pratique de l’aïkido et goûter récréatif.

Avec l’augmentation du nombre d’adhérents et de cours jeunes, les dojos du Haut-Jura ont décidé de s’associer pour organiser une rencontre unique chaque trimestre pour tous les enfants du Haut-Jura.

Ce trimestre c’est à St Laurent en Grandvaux que se sont retrouvés, samedi 23 mars les jeunes de Longchaumois , Morez et Saint Laurent pour une journée de stage animée par Jean-Marc Chatin assisté de Guy Brunet.

Un programme chargé avec deux heures de cours le matin pour un travail à main nu puis bokken. A midi déjeuner en commun, au menu pizza kebab puis Babyfoot et billard pour les enfants pendant que les enseignants et les parents prenaient le café ensemble.

L’après midi à nouveau deux heures de cours avec travail au jo puis à mains nues .

Pour clôturer le tout, un goûter était servi en fin de stage dont il n’est resté miette.

Une bonne journée pour les parents et les enseignants qui ont pu faire connaissance, et pour les enfants qui repartaient fatigués mais heureux, leur attestation de participation à la main.

Prochain rendez-vous au mois de juin…. JMC

Entrainement du 2 mars au matin qui réunissaient l’ensemble des clubs du Haut-Jura Tous les âges étaient présents pour honorer la mémoire de Tamura Senseï et des amis récemment disparus
le Dojo étant très petit , quelques représentants de chaque club y assitaient ,Christophe Mahé pour le St Laurent-en-Grandvaux,

Guy Brunet pour Longchaumois

Djelloul Fertane pour Mobier

et Jean-Marc Chatin pour Morez

Fidèle à notre tradition nous nous sommes retrouvés après le cours pour un apéritif renforcé